Less is more: les essentiels pour composer un dressing minimaliste

« La mode est un spectacle, le style est le tenant de la simplicité, de la beauté et de l’élégance », Dominique Loreau. 

 

Bien plus qu’un courant de pensée, la tendance minimaliste est un art de vivre qui peut s’appliquer à tous les domaines de la vie. C’est l’idée de s’entourer de ce qui nous est essentiel pour ressentir plus de plaisir et de sérénité au quotidien. Et c’est un de mes grands credo depuis que j’ai lu les ouvrages de Dominique Loreau (inspirée par la culture japonaise zen) il y a une dizaine d’années.

Si le concept est quelque peu galvaudé aujourd’hui (ou recyclé, notamment par la célèbre Marie Kondo), il a le mérite selon moi d’être universel et de nous aider à nous simplifier la vie, à alléger notre esprit autant que nos armoires !

Car j’ai observé à quel point accumuler une quantité d’affaires pouvait devenir un poids, une charge mentale, souvent sous-estimés. Parce qu’on finit par se perdre soi-même au milieu de nos habits superflus et encombrants dont « on ne sait plus quoi faire ». 

 

« Ma garde-robe est remplie de vêtements qui ne m’apportent plus aucun plaisir et dans lesquels je ne me reconnais plus. Même si je sais que je n’ai besoin de rien, je me laisse souvent tenter par de nouveaux achats sous l’impulsion, que je regrette ensuite. Aujourd’hui je ressens le besoin d’épurer mon dressing et d’investir dans des pièces de qualité. J’ai envie de peu de choses, qui me font sentir bien », m’explique Marie.

 

C’est aussi une façon de reprendre le pouvoir sur la manière dont on consomme la mode. Chaque achat est mieux réfléchi et trouve sa place dans un dressing épuré dans lequel on respire. Avec au final un style plus affirmé, plus de clarté et la joie de porter chaque pièce choisie avec soin. Un gain de temps et d’énergie, aussi, quand on s’habille le matin. Le rêve, non ?  

Ce désir de dépouillement s’est fort accentué avec le confinement, qui nous a permis de réfléchir à ce qui est essentiel pour nous. Désormais on ne s’habille plus pour les autres, pour suivre des codes formels et obsolètes, mais pour se sentir bien et en adéquation avec soi-même. Beaucoup de femmes me disent aujourd’hui qu’elles veulent « se libérer de leurs anciens vêtements, se réapproprier leur style et l’adapter à ce qu’elles vivent aujourd’hui ».    

Alors, si on profitait des beaux jours qui arrivent – enfin – et du changement de saison pour aller à l’essentiel et faire de votre dressing un nouvel havre de simplicité ?

Voici 4 principes essentiels pour vous inspirer:

Confort inconditionnel

Dans cette quête de bien-être, le confort est au premier plan, pour réjouir le corps autant que l’esprit. Eliminez ce qui ne vous va pas, ce qui est trop serrant ou inconfortable, pour vous sentir autant à l’aise qu’élégante. La clé ? Revêtir des vêtements qui allient confort, pratique et qualité. Des matières qui sont agréables à porter sur la peau et des modèles qui vous laissent libre de vos mouvements.

Désir d’intemporel

Avoir une base de vêtements intemporels facilitera le choix de votre tenue dès le matin. Ils mettront en valeur vos pièces fortes et plus fantaisistes. Un beau jeans parfaitement coupé est une base parfaite pour n’importe quel haut original, une robe sobre et unie dans une belle matière vous permettra de l’accessoiriser à l’infini.

Plaisir durable 

Un vêtement devrait avoir assez de qualité pour être porté, lavé des dizaines de fois sans se déformer ou boulocher. Les meilleurs vêtements sont ceux qui durent dans le temps. Alors on privilégie les matières nobles et naturelles (coton, lin, soie, laine, cachemire,…).  

Eloge de la simplicité 

Un dressing idéal, c’est celui qui vous ressemble. Alors prenez le temps d’organiser une vraie garde-robe, la vôtre. Ne gardez que les vêtements qui correspondent à votre style. Et libérez-vous de ce qui ne vous va pas aujourd’hui, de ce qui n’a jamais été porté. Se contenter de « peu », c’est au final se débarrasser de toutes ces choses « à-peu-près » qui nous empêchent d’exprimer le meilleur de nous-même.

Astrid Eckelmans